De Montbéliard à Porto-Novo, Amandine Lamotte est restée une boule d’énergie

Dans la volonté de renforcer les jumelages entre les centres socioculturels béninois et français, la Fédération Léo Lagrange Bénin a accueilli depuis le 2 octobre 2025 Amandine Lamotte pour une mission de six mois au Bénin. Rattachée en France au Centre Social L’Envol de Montbéliard et soutenue par  Bourgogne-Franche-Comté International, elle intervient au Bénin au CEMAAC, un centre socioculturel de Porto-Novo animé depuis janvier 2025 par une équipe d’animateurs formés dans le cadre du projet To Kplon Nou. Au cœur de ce dispositif, Amandine a rejoint l’équipe d’animation et contribue chaque jour par son temps, ses connaissances et son énergie à la vie du centre et aux activités menées auprès des jeunes. Dans cet article, elle se confie après quelques semaines de mission.

Salut, c’est Amandine

N’donu do mi, oun non gni Amandine [Je vous salue, je m’appelle Amandine (ndlr)]. Aujourd’hui, je vais vous parler de mes missions dans le cadre de mon année de césure. J’effectue un service civique au Bénin avec la Fédération Léo Lagrange.

Ma mission à Porto-Novo

Je suis en mission à Porto-Novo au CEMAAC (Centre d’Études Musicales, Artisanales et d’Animations Culturelles), un espace dédié aux jeunes.

J’ai choisi de partir en mission avec la Fédération Léo Lagrange assez naturellement car leurs valeurs et leurs activités de terrain vont de pairs avec ce que je cherchais.

Une journée type au CEMAAC

Ma journée au CEMAAC commence généralement par un échange avec les animateurs : on fait le point sur les activités, on prépare les projets.

Animations avec les enfants

Deux après-midis par semaine, les mercredis et samedis, le centre s’anime avec les enfants. Ils ont entre 2 et 14 ans, et viennent pour de la lecture, pratiquer des activités sportives ou encore faire des jeux de réflexion…

Avec mes collègues, on leur propose différents jeux pour les divertir et leur apprendre des compétences non-formelles comme le travail d’équipe ou la coopération.

Parfois, nous faisons les devoirs, alors j’essaie de les accompagner et les soutenir au mieux pour qu’ils puissent comprendre leurs leçons.

Chaque session est différente, il faut s’adapter et improviser : ici, nous ne savons jamais combien d’enfants seront présents ni de quel âge. Chaque séance est donc un défi, mais surtout un moment d’apprentissage.

Les jeudis : maître nageuse

Les jeudis, je me transforme en maître nageuse. Je viens en appui du maître-nageur de l’Ecole de la Rosette. J’aide à l’apprentissage de la natation des enfants de la maternelle au lycée.

C’est vraiment un super moment pour me rendre utile, et également une superbe opportunité de leur transmettre une compétence essentielle : la nage.

Dès qu’un enfant apprend une nouvelle chose ou compétence, je me rappelle pourquoi s’investir auprès des jeunes a autant de sens.

Des projets qui donnent du sens

Lorsque je ne suis pas en animation avec les enfants, avec mes collègues nous gérons différents projets.

Pour décembre, nous organisons un concours pour la Journée Internationale des Droits de l’Enfant avec les écoles publiques et privées de la ville de Porto-Novo. Le concours, nommé VI-CE (Mon Enfant), se fera autour d’une dictée et d’un épelle-moi.

Aussi, nous travaillons autour du Trophée Renouveau du CEMAAC destiné aux organisations de jeunes et de jeunesse. C’est une fête intellectuelle autour d’un jeu de connaissances sur la maîtrise des sigles et acronymes aux niveaux international, africain, national et communal.

De plus, à travers ma mission, je travaille à mettre en œuvre des projets de partenariat entre le centre social Léo Lagrange d’où je viens à Montbéliard en France et la Fédération Léo Lagrange Bénin.

Booster d’Employabilité

En parallèle, j’ai eu la chance de participer à la formation Booster d’Employabilité. Être en année de césure et suivre ce programme me permet de développer mes réflexions sur mon avenir et renforce ma volonté de m’engager dans des projets porteurs de sens.

La découverte du Bénin au quotidien

Pour ce qui est de la vie quotidienne, le climat est chaud et la chaleur humaine est présente partout. Il y a tellement d’aspects culturels à découvrir comme les danses et les chants traditionnels. La nourriture est vraiment bonne et j’adore goûter aux spécialités.

En fin de journée, je rentre souvent épuisée mais heureuse. Ici, chaque jour est différent, chaque rencontre est une richesse.

Eyi zandé !

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